La fabrique des garçons : Sanctions et genre au collège
de Sylvie Ayral PUF, 2011, 204 p (Partage du savoir) La grande majorité (80 %) des élèves punis au collège sont des garçons. Comment expliquer ce chiffre en contradiction avec le discours égalitaire officiel ? Pourquoi n'attire-t-il pas l'attention des équipes éducatives ? Ce livre propose d'interroger la sanction à la lumière du genre. Il montre l'effet pervers des punitions qui consacrent les garçons dans une identité masculine stéréotypée et renforcent les comportements qu'elles prétendent corriger : le défi, la transgression, les conduites sexistes, homophobes et violentes. L'ouvrage explore toutes les facettes de cette hypothèse en interrogeant les règlements intérieurs, les registres de sanctions et en donnant la parole aux élèves et aux adultes. Il nous présente, de façon drôle ou émouvante, les dessous de ces rapports de sexe qui forment la trame sensible ou violente de la vie quotidienne au collège. Aux antipodes de la tolérance zéro et du tout répressif, l'auteur plaide pour une éducation non sexiste, une mixité non ségrégative et la formation des enseignants au genre. Ces propositions apparaissent comme une urgence si l'on veut enrayer la violence scolaire. |
Ayral Sylvie.
La fabrique des garçons : Sanctions et genre au collège.
PUF, 2011, 204 p.
(Partage du savoir).
Titre : | La fabrique des garçons : Sanctions et genre au collège |
Auteurs : | Sylvie Ayral, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | PUF, 2011 |
Collection : | Partage du savoir |
ISBN/ISSN : | 978-2-13-058788-0 |
Format : | 204 p |
Descripteurs : | collège / pédagogie / psychologie de l'adolescent / respect de la discipline / sanction |
Résumé : | La grande majorité (80 %) des élèves punis au collège sont des garçons. Comment expliquer ce chiffre en contradiction avec le discours égalitaire officiel ? Pourquoi n'attire-t-il pas l'attention des équipes éducatives ? Ce livre propose d'interroger la sanction à la lumière du genre. Il montre l'effet pervers des punitions qui consacrent les garçons dans une identité masculine stéréotypée et renforcent les comportements qu'elles prétendent corriger : le défi, la transgression, les conduites sexistes, homophobes et violentes. L'ouvrage explore toutes les facettes de cette hypothèse en interrogeant les règlements intérieurs, les registres de sanctions et en donnant la parole aux élèves et aux adultes. Il nous présente, de façon drôle ou émouvante, les dessous de ces rapports de sexe qui forment la trame sensible ou violente de la vie quotidienne au collège. Aux antipodes de la tolérance zéro et du tout répressif, l'auteur plaide pour une éducation non sexiste, une mixité non ségrégative et la formation des enseignants au genre. Ces propositions apparaissent comme une urgence si l'on veut enrayer la violence scolaire. |
Note de contenu : | L'auteur interroge l'appareil punitif scolaire à la lumière du genre et démontre le rôle pervers des sanctions dans la construction de l'identité masculine au collège. 80 % des élèves punis au collège sont des garçons. Selon S. Ayral, les punitions consacrent les garçons dans une identité masculine caricaturale, renforçant les conduites qu'elles prétendent corriger. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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FP 371.5 | documentaire | Salle des professeurs | 010868 | Disponible |