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Note de contenu :
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Claire Gratias parvient à sublimer un arrière-plan historique lourd et le devoir de commémoration afférent pour offrir un roman absolument captivant. Naviguant entre les années 1970 « de plomb » et la chute du Mur, elle tisse une histoire pleine de tension, construite au moyen de dialogues (Klaus et la journaliste), monologues (Markus), extraits de journal intime (Anna). Lentement, au fur et à mesure des dévoilements du récit, le lecteur recompose la chronologie du drame, jusqu’aux dernières pages précipitées en forme de pardon. Parce qu’il fallait sans doute introduire de la peur dans cette intrigue policière, le propos se situe résolument anti-RDA ou tout du moins Stasi.
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